L'histoire du phare de Saint-Georges-de-Didonne

Le phare de Saint-Georges de Didonne a été construit en 1900 par l'entreprise Brunet de Saint-Jean d'Angely, à la demande des pilotes de Saint-Georges-de-Didonnes.

De section carrée, le phare présente une base de granit en grand appareil, le reste de la tour étant en pierres de taille de plus petites dimensions et en léger bossage. L’ensemble se trouve coiffé d'une coupole en cuivre que surmontent une girouette et un paratonnerre à 36 mètres de haut. L’entrée, magnifiée d’un fronton et de pilastres, donne le ton classicisant de l’édifice. Le phare compte 144 marches pour un seul escalier éclairé de 4 fenêtres sur les côtés Est et Ouest. Une corniche, supportée par 4 consoles en volutes sur chaque face.

Construit à proximité de l'ancienne maison-phare, détruite pendant la seconde guerre mondiale, il porte, surtout sur sa face nord, les impacts des obus qui le touchèrent en 1945 lors des combats de libération de la Poche de Royan. Son feu blanc servait d'alignement avec le phare aux Lapins dans la forêt de Suzac (qui lui, portait un feu rouge) aux navires qui entraient dans l'estuaire de la Gironde. Son optique portait de 10 à 25 milles suivant les conditions météorologiques. Devenu obsolète à cause des nouvelles techniques de radio-navigation et par la création du port pétrolier du Verdon (en face rive gauche), il a été désaffecté en 1969 puis a ouvert ses portes au public en 1989.