Les Royannais Évacués
Après négociations avec le commandement allemand, qui refuse tout dialogue jusqu’au 8 janvier, une mission sanitaire est organisée, le 9 janvier au matin, soit 5 jours après le drame. L’utilisation d’un train entre Saintes et Saujon, puis d’un autobus jusqu’à Royan, permet de rapatrier une centaine de blessés. Mais la mission, dirigée vers Saint Palais et Les Mathes, ne peut entrer dans Royan, rendue inaccessible.
Pasteur Samuel Besançon, Croix sur Royan, p. 290 et 304 :
L’évacuation totale de la ville était un ordre auquel presque tous obéirent, mais il y en eut qui s’installèrent dans les ruines. (…) Certains restèrent dans leur maison et vécurent avec les moyens du bord. (…)
Quelques tout petits détails en parlant de ce voyage qui nous ont semblé des merveilles ; d’abord, pas un Allemand autour de nous. Un train qui roulait vraiment était une nouveauté, depuis huit mois, d’autant plus que nous étions dedans, et la ville de Saintes était éclairée en pleine nuit. Les voyageurs n’en croyaient pas leurs yeux et certains pleuraient de joie.

La Mission Sanitaire attend l’ouverture de
la barrière allemande, vers Médis,
au matin du 9 janvier 1945 (ECPAD)

Négociations entre les officiers allemands et français pour la prochaine évacuation (ECPAD)

De jeunes membres d’associations de scoutisme apportent leur aide aux évacués (ECPAD)