Royan avant la guerre

Royan dans les années 30 (Carte Postale «Tito»)

Royan dans les années 30 (Carte Postale «Tito»)

 

Royan compte, en 1939, environ 12 000 habitants. Station balnéaire réputée depuis la Belle Epoque, la cité attire de nombreux touristes-près de 100 000 pendant l’été 1938-Reconnue pour ses plages et ses casinos, elle est devenue une importante ville balnéaire qui jouit d’une réputation nationale.
La guerre, déclarée le 2 septembre 1939, sonne comme un coup de tonnerre dans cetunivers de vacances et de loisirs. Bientôt, la ville voit affluer des réfugiés qui seront jusqu’à 60 000 à venir trouver asile.  Le plus célèbre reste Picasso qui arrive à Royan dès le mois de septembre 1939.

L’invasion allemande, en été 1940, va bouleverser la vie paisible de la cité balnéaire.L’instauration d’une base militaire allemande destinée à verrouiller l’embouchure de la Gironde et contrôler le port de Bordeaux, puis l’intégration de Royan dans le Mur de l’Atlantique, projette la station balnéaire au coeur de la guerre.

Des épisodes douloureux de l’Occupation à l’instauration de la Poche, des bombardements aux combats de la Libération, Royan deviendra, en 5 ans, une ville martyre. Son destin tragique vous est conté à travers cette exposition.

M. Dumons à Vaux

Avant-guerre, Royan était une ville huppée, il y avait de l’argent. Je livrais des fruits et légumes au yacht de la famille Singer. Il y avait les Martel, de Dion… Le petit train,c’était formidable ! Le grand casino, c’était magnifique ! C’étaient des petites rues.C’était une autre ambiance !