Royan

Il est fait mention de l'existence d'une activité portuaire et maritime sur Royan dès l'époque mérovingienne ; la « Coutume de Royan », datée de 1232, codifie les différentes taxes payées par les navires s'arrêtant sur le site. A l'époque, il s'agit surtout d'un petit port de transit, où les bateaux empruntant l'estuaire de la Gironde font escale dans l'attente de courants ou vents favorables.
Sa place stratégique, aux avant-postes de Bordeaux, favorise son expansion et son aménagement.
Au XVIIème siècle, l'activité du port de Royan est très importante et diversifiée : pêche, commerce (exportation de sel, vin, froment). Le siège de la citadelle et sa destruction en 1623 porteront un coup d'arrêt à son développement. Il faudra attendre la seconde moitié du XVIIème siècle pour que l'activité portuaire reprenne son essor grâce, entre autres, aux effets de la prospérité de Bordeaux, à l'époque premier port de France : pilotage sur la Gironde, vente de produits locaux, lieu de transit...
Une autre étape du développement du port sera franchie en 1819, avec la mise en service du bateau à vapeur « La Garonne », assurant la liaison Bordeaux-Royan. La création d'une ligne maritime régulière, combinée au développement des « bains de mer », de la navigation de plaisance et du tourisme transformeront l'activité locale à long terme, et bien sûr celle de son port (construction d'une digue, d'une jetée débarcadère...) Aujourd'hui, Royan est dotée d'un véritable « port dans la ville », accueillant près de 1 000 bateaux de plaisance dans les deux premiers bassins, et dans le troisième d'une importante flotille de bateaux de pêche.